Et on continue sur la lancée, avec une batisse de la Cité Maudite de Mordheim, vous remarquerez le cadavre attablé devant sa biere :p

Pour les non initiés, Mordheim est un wargame créé par Games Workshop en 1999.

Des bandes de mercenaires évoluent dans le décor post-apocalyptique de la cité éponyme, rasée par le fléau des Dieux. On dit qu'on y trouve une pierre rare aux pouvoirs indicibles. De la comète qui s'est abbatue sur la ville ne restent plus que des fragments éparpillés, attirant par tout le Vieux Monde folie et convoitise...

Le jeu a la particularité de mettre en scène des forces aux effectifs reduits (entre 3 et 20 figurines par joueurs), où chaque personnage a ses compétences, son équipement spécifique et sa personnalité. Le wargame tactique se rapproche d'un jeu de rôle dès lors que chaque personnage gagne en experience au fil des parties, et peut accroitre ses compétences, amasser des richesses (et de la pierre magique), si toutefois il ne sombre pas dans la folie ou ne succombe pas aux griffes d'une des créatures peu fréquentable de la Cité des Damnés...

L'une des particularités du jeu est d'accorder une grande importance aux décors dans lesquels les figurines viendront se perdre, tomberont dans des embuscades ou seront happés par les ombres, de fait la réalisation d'une table de Mordheim est prétexte a de nombreux délires architecturaux et parfois meme urbanistiques.

J'inaugure ce soir une des rubriques les plus obscures et les plus geek de mon blog, en vous présentant quelques figurines peintes il ya quelques années déja, puisque de nouvelles viendront bientot, etant donné la campagne de Mordheim qui se prépare.

Un perfide (et probablement drogué) gobelin armé d'une lance (les plus observateurs remarqueront une sale tache blanche sur le pif de ce dernier, ce détail est bien évidemment involontaire)

Un Squat, dont seule la tête aura encore été peinte. il est armé d'un pistolet a plasma et est muni d'un cigare réalisé avec un bout de fil de fer enrobé de résine, fixé a la perceuse a main. 

Puisque en Design d'espace on adore le béton et les baraques de bourges, voici des croquis a main levée de la Villa Savoye, construite par Le Corbusier en 1931 et la Villa Allatini de Robert Mallet-Stevens, en 1927, quelques pièces maîtresses, emblématiques et avant-gardiste de l'architecture moderne.

Depuis ce week-end, j'ai l'honneur d'être visible sur le site de Libération, je n'ai pourtant délocalisé aucune entreprise ni fait l'objet d'un projet de loi idiot.

Le soudain intérêt du quotidien gauchisant pour les étudiants en art est venue à l'occasion d'un de nos projet, un workshop réalisé avec la collaboration du musée Mac Val et de l'artiste contemporain Julien Prévieux

De nombreuses autres photos sont visibles sur le blog créé de fait, et je vous invite a aller admirer de nombreux projets qui sont bien mieux réalisés que le nôtre (a cause évidemment de la bande d'incapables qui m'ont servis de partenaires)

Je vous joins aussi le texte explicatif résumant l'intérêt du projet, puisque ces raclures de journaliste n'ont pas daigné le publier en entier:

Notre objectif est donc évidement de renverser le pouvoir en place a travers des chaises branlantes en carton, lesquelles auront été réalisées avec l'aplomb du Lycée Cherioux en collaboration avec le Musée d'Art Contemporain du Val de marne, aux frais, donc, du contribuable et du ministère.

Le dispositif est conçu pour investir les multiples espaces vacants du lycée, couloirs, halls, qui par faute de moyens (ou par choix délibéré ?) sont dépourvus de tout confort. L'ensemble du domaine témoigne en effet du dédain gouvernemental envers les infrastructures éducatives des quartiers en difficultés

Là où certains ont fait de leurs projets des propositions volontairement absurdes et dadaïstes, notre travail n'a aucune démarche utilitaire, il s'agit, simplement, de montrer l'inexistence de ces assises par leur inutilité totale (on ne peut s'y tenir, y converser, et la solidité même du carton laisse a désirer quand a leur stabilité). 

Les élèves peuvent néanmoins circuler alentours, observer, et constater, avec regret, l'ironie et le ridicule de la situation.

Bonsoir camarade, je fais juste un passage éclair afin de poster quelques dessins d'actualité (qui seront, à l'occasion présentés au concours "presse citron 2010")

Ca part d'un constat. Alors qu'en ces temps d'insurrections régionales, une droite désemparée feint de perdre pieds et qu'une gauche en soudaine reprise de confiance fête sa victoire, j'aurai surtout été marqué, d'une part par la remontée stupéfiante et terrifiante d'un FN bien loin d'être enterré, mais surtout par l'abstention, record, de la majorité des citoyens français, lesquels semblent avoir oublié le martyr de leurs ancêtres, morts pour la cause démocratique.

"Une minute de silence pour les partis politiques" observe Georges Frêche, témoin, sans doute, de l'échec d'un système

Quelques pistes de reflexion:

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